NOUVEAU LIVRE : 1ère partie : Pages 1 à 16

1e partie: Chapitre 1-Conception de Jésus/2-St Joseph/3-Judas/4-La Croix/5-la Résurrection de Jésus
2e partie : chapitre 6-Réincarnation/7-la prière/8-Eucharistie/9-Le Ciel/10-l'Enfer/11-retour Christ
3e partie : 12-Paradis/13-Déluge/14-St Esprit/15-Ste Trinité/16-Le Baptême/17- le Verbe- 18/La prière
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benoitviard
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NOUVEAU LIVRE : 1ère partie : Pages 1 à 16

Message par benoitviard »

Introduction.

Depuis quelques années, un ami, Michel, qui se reconnaîtra, me dit
qu'il me reste un cinquième livre à écrire.
Chaque fois qu'il me fait cette remarque il reçoit la même réponse
: quand "Le Patron" le dira, je le ferai.
Pourtant je n'étais pas très chaud, car maintenant la lecture des
livres sur la spiritualité n'est plus ce qu'elle était lorsque j'ai reçu
les 4 premiers. Nous verrons à la fin si c'est un livre ou un livret
puisque je ne sais pas avant ce qui viendra au bout des doigts. Il
sera écrit comme les autres, sans préparation, sans réfléchir,
comme les idées viendront... si elles viennent : On y va !
Au fait, pourquoi me suis-je décidé ?
Parce que ce matin voici le message reçu à l'ouverture du site :
« Partage ton savoir avec tes frères, même s’ils doutent ou
protestent… Car, comment veux-tu que je m’exprime, si tu te
tais. »
Je vais donc m'exécuter.
Cependant, je ne vais forcément l’éditer de suite sur papier, mais
déjà le mettre sur ce site au fur et à mesure de son écriture. Ainsi
vous le découvrirez en même temps que moi.
Vous pourrez réagir et ainsi contribuer à son avancée en posant
des questions ou en demandant des éclaircissements.
Donc c'est parti, comme ça vient, dans le désordre, à mes yeux,
mais dans l'ordre de ce qui est reçu.
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Voici donc le titre « (reçu cette nuit pendant mon sommeil) »:
Jésus, quelques précisions.

Loin de nous l'idée de dire que tout est faux dans ce qui a été
enseigné au sujet de la vie de Jésus de sa conception, à sa mort.
J'aimerais seulement rectifier un bon nombre de détails qui, au vu
des découvertes de la science, ont été perçus différemment au
cours du temps.
Les Eglises avançant au pas des siècles, nous n’allons pas attendre,
cela n'enlève rien à la base de ma foi totale en Christ Jésus et ses
proches.
Pourquoi la relation des faits a elle été modifiée progressivement?
Pour l'expliquer, je voudrais vous dire comment cela a dérivé peu
à peu de façon tout à fait normale :
Un jour que nous avions organisé un pèlerinage à Taizé avec une
bonne centaine de participants, nous avons fait un jeu, appelé en
général, le téléphone arabe.
Autour d’une pièce d’eau, nous avons formé un grand cercle.
Le jeu consistait pour le premier, à lire une courte histoire écrite
sur un papier et à la chuchoter à l'oreille de son proche voisin.
Chacun la racontait à celui qui était à sa gauche sans que personne
n'entende, cela, jusqu'au dernier.
Arrivé au bout du cercle l'ultime message reçu était transcrit par le
receveur, puis proclamé à haute voix.
Le premier transmetteur a alors lu ce qui lui avait été initialement
donné à confier à son voisin et, à notre grand étonnement, pas un
mot ne concordait avec ce qu'avait reçu le dernier.
Restait le sens, mais tous les détails étaient faux ou distordus par
le bouche à oreille.
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C'est tout simplement cela qui s'est passé avec ceux qui ont relaté
la vie de Jésus, ainsi que pour ceux qui ont suivi.
D’autant que les quatre évangiles ont été écrits bien des années
après, et certains par des gens qui n'avaient même pas rencontré
physiquement Jésus.
Ce n'est pas pour cela qu'ils sont faux, mais des précisions
s'imposent.
Cela dit, commençons par le début de cette belle Aventure de
l’Amour de Dieu pour les hommes :

CH 1 - La conception de Jésus par la « VIERGE » Marie

Pour comprendre ce qui suit il faut déjà admettre que « nous ne
sommes pas des humains, mais des Esprits qui utilisons des corps
physiques pour vivre sur terre momentanément ».
D’ailleurs à notre mort, nous quittons ce corps pour continuer à
vivre sans lui : « l’Esprit pose son enveloppe ».
Surtout relisez plusieurs fois cette phrase et n’allez plus loin que
lorsque vous l’avez intégrée.
On la relit ensemble :
« Nous ne sommes pas des humains, mais des Esprits qui utilisent
des corps physiques pour vivre sur terre momentanément. »
Alors commençons notre étude : la mère de Jésus est appelée : la
Vierge… que je vénère et prie chaque jour.
Mon professeur de latin nous traduisait : "virgo" par … jeune
femme et "virgina" par vierge.
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C’est de là que vient l’erreur, Marie était une virgo, jeune femme
et non une virgina, vierge.
Les anciens ont placé les vierges sur un piédestal, mais à mes yeux
je ne vois pas pourquoi, la valeur est celle de l'Esprit qui habite le
corps, avec ou sans hymen. C'est d'ailleurs une forme de racisme.
Ce mystère est en fait une erreur de traduction, le sens de "virgo"
étant très près du sens de "vierge" dans plusieurs langues.
Si l'on tient compte de cette confusion de lecture, Marie fut
enceinte d’un homme, ce qui est logique.
On peut donc en déduire que le corps de Jésus est venu au monde
naturellement, comme chacun de nous.
J’aime beaucoup comparer notre corps à une automobile :
Marie a conçu une voiture avec la participation d’un homme.
Lorsque l’enfant est né, elle l’a appelé Jésus et l’Esprit a pris le
volant de ce "véhicule" (comme le disent les bouddhistes) pour
une bonne trentaine d’années.
Cependant, et là, c’est magnifique :
Marie a donné naissance à un petit enfant et l’esprit qui s’est
incarné en ce bébé fut un Esprit d'une parfaite vibration (une vieille
âme, comme on le dit habituellement) en osmose complète avec
l’Esprit du Père.
Il semble même qu’un jour, Pierre ait demandé à Jésus de leur
montrer ce "Père" dont il leur parlait souvent. Jésus aurait alors
répondu :" Mais Pierre, tu es avec moi depuis si longtemps et tu ne
m’as pas encore reconnu ! "
Sous-entendu : Je suis l'Esprit du Père qui utilise le corps que tu
vois devant toi et tu ne m'as pas reconnu?
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CH 2 - Est-ce Joseph le Père de l'enfant ?

Probablement non… Il faut rappeler que dans les temps pas
tellement anciens, il n’existait ni sécurité sociale, ni retraite et que,
lorsque quelqu’un était dans le besoin, seule l’entraide pouvait
éventuellement le sortir de la misère.
C’était notamment le cas des veuves ou abandonnées par leur
conjoint. Si l'un des frères du défunt était libre, c’est lui qui
épousait sa belle-sœur en détresse… pour assurer la subsistance et
la descendance.
On peut imaginer que ce fut le cas de Marie qui ayant perdu son
époux, se retrouva mariée à Joseph… qui découvrit qu’elle
attendait un bébé. Il choisit alors de garder Marie auprès de lui et
d’élever l’enfant.
C’est du roman me direz-vous. En fait, pas tellement, car dans la
famille de quelqu'un qui m'est proche, une situation semblable
s’est produite, suivie de la prise en charge par un frère disponible
de la jeune femme dont le fiancé venait de mourir brutalement.
Ceci s’est passé vers 1914 !
L’enfant né de Marie est donc, peut-être, né dans le foyer du frère
du disparu, ce qui accrédite le fait que l’on dise de Joseph qu’il était
le père nourricier. Cela non plus ne change rien dans la valeur des
participants.
Il est habituel de nommer Marie, la vierge Immaculée conception.
Cela nous ramène au péché originel que nous porterions tous en
arrivant sur terre !
Marie en aurait été exemptée ! Pas possible ! Le péché originel tel
qu’il est compris, est encore une imprécision.
Les Esprits (on les nomme souvent les âmes) se réincarnent, même
s'il n’est pas courant d’y croire dans nos régions, et reviennent
avec ce que les bouddhistes appellent le "karma". Ce qui veut dire
avec leur passé, leur acquis, le bon comme le mauvais. Ainsi nous
ne revenons pas égaux en valeur, nous sommes le fruit de nos
passages répétés… Chaque fois avec plus de bon que de mauvais
car nous venons et revenons pour apprendre.
Marie était probablement une très vieille âme et de ce fait ne
revenait pas avec un sac à dos lourd de ses erreurs antérieures,
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mais au contraire, une âme éveillée et prête à supporter la vie rude
qui l’attendait. C’est en ce sens qu’il faut comprendre le péché
originel. Il ne serait pas juste de revenir chargé du péché d’Adam
et Eve… qui n’ont jamais existé mais sont la représentation de
l’espèce humaine naissante.
On entend parfois dire que Marie fut préservée de toute douleur
au moment de son enfantement…
Cela est possible, car cela arrive quelquefois, mais le sous-entendu
est que la femme doit souffrir à cause de son péché originel !
Quel horreur ! Et l’homme alors… A lui le plaisir de procréer, à la
femme les douleurs d’enfanter ?
Les femelles animales souffrent aussi, je peux en témoigner, car
j’ai eu l’occasion d’aider une chatte à donner naissance à ses
quatre chatons. Elle appuyait fort sa tête dans ma main, ce n’était
pas évident. Pourtant on ne peut pas reprocher à la première
chatte du jardin d’Eden d’avoir désobéi.
Si j’étais Dieu, à choisir, j’aurais préféré éviter à Marie les douleurs
de voir son fils mourir sur une croix dans des conditions
inhumaines, plutôt que d’effacer la punition venant d’Eve au
moment de la naissance de son enfant.
Aujourd’hui, c’est Dimanche, je ne puis aller à la messe à cause des
conditions sanitaires et je le regrette.
Pourtant direz-vous : vous critiquez et vous continuez à aller dans
les églises ?
Oui, bien sûr et je pense que j’ai d’autant plus la capacité de dire
ce que je pense du fait que je vis dans cette Eglise depuis ma
naissance, je l’aime et la connais bien. C’est pourquoi je peux
parler de l’intérieur et non la critiquer de l’extérieur.
Dans les livres déjà parus, j'ai raconté avoir vécu des expériences
spirituelles formidables au cours des célébrations dominicales.
J’espère pouvoir retourner profiter avec les fidèles présents de
l’effet énergétique et spirituel créé par le groupe et le lieu.
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Et, qui sait, me retrouver encore une fois dans une bulle de Lumière
magnifique.
Pour nous détendre, je vous pose une petite question.
Puisque depuis le début je vous contrarie en vous disant que nous
ne sommes pas des humains… je vous demande : combien pesezvous ? Vous l'esprit ?
Avant de répondre, pensez que nous sommes conçus comme une
poupée russe, la matriochka.
Le poids affiché par le pèse personne est donc celui des 7 corps
dont nous sommes composés.
Les appareils super précis actuels nous donnent le poids exact
avant et après la mort. A l’instant précis du décès, ils affichent une
perte de 21 grammes ! C’est constant chez tous les humains.
On peut donc en déduire que l’Esprit que nous sommes pèse le
même poids pour chacun de nous : 21 grammes, ce n'est pas lourd
! Mais non !!!
En fait je vous ai volontairement induit en erreur, pour démontrer
que nous pouvons être de bonne foi et nous tromper. Pourtant, ce
que je viens de décrire est irréfutable, car prouvé par la science de
haut niveau !
Mais c’est une fake new ! En effet, si nous sommes formés de sept
corps, au moment de la mort, le corps physique ainsi que le corps
énergétique restent sur le lit et les cinq autres se placent pour une
durée de deux à trois jours au-dessus de notre dépouille. Donc les
21 grammes sont le poids de ces 5 corps que nous perdrons
progressivement pour n’être plus que l’Esprit impalpable et sans
aucun poids.
Revenons à Notre Dame à laquelle je fus consacré en 1948, et à qui
je m’adresse chaque jour.
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En général je me tourne vers elle comme vers quelqu’un de ma
famille, que j’aime et respecte, mais il m’arrive aussi d’utiliser la
prière de l’Ave Maria.
Or cette supplique comporte une erreur monumentale ! Je la
modifie lorsque que je la récite.
Je ne dis jamais : je te salue Marie, mère de « Dieu », mais, je te
salue Marie mère de « Jésus ».
Marie est la mère du véhicule, non du chauffeur, pour en revenir à
notre affirmation de base :
Nous « avons » un corps, mais "sommes" des Esprits.
Ceci n’enlève rien à la valeur de Marie, maillon nécessaire et
constant dans l’évolution de notre humanité.

CH 3 -Judas

Qui était Judas,
Un des douze apôtres, cela est sûr, mais en plus, il semble que lui
et Jésus habitaient, dans la même cour.
Pourquoi l’a t’il trahi ?
Il semble que Judas était proche des Esséniens, un groupe d'acètes
extrémistes, militant pour le retour d'un roi puissant en Israël.
Quand il a vu son ami Jésus acquérir de la notoriété, lui et ses amis
sont devenus impatients de le voir se révéler comme le Messie
attendu.
Sans doute bien aidé par les membres de ce groupe, il a voulu «
pousser à la roue », mettre Jésus devant le fait accompli et ainsi le
forcer à se déclarer Roi des Juifs.
On nous présente Judas comme un homme vénal, mais la somme
reçue était vraiment minime par rapport au prix de la vie d’un
homme, d’autant qu’il a voulu rendre cette somme quand cela a
mal tourné. Il a même jeté les pièces d’argent sur le sol du temple
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car ces instigateurs ne voulaient pas les reprendre. Je pense qu'il
ne souhaitait pas la mort de son Maître et ami.
Il s’est tellement rendu compte de son erreur qu’il s’est donné la
mort !
Nul doute que cette âme, qui s’est laissée entraîner par son
entourage est depuis des siècles de notre terre, en pleine Lumière
au côté de son Maître et ami de toujours.
Cela nous amène au procès de Jésus, à sa condamnation à mort
avec supplices variés et douloureux.
Les Juifs, me direz-vous, l’ont crucifié ! Ils l'ont mis à mort !
Mais non !
Tout cela est une erreur historique, qui a été propagée
involontairement par les premiers chrétiens qui évangélisaient
l’Empire Romain.
En effet, c'est toujours l'occupant qui a droit de vie ou de mort !
Là je peux témoigner pour l'avoir vécu, car j’étais déjà présent lors
de l’occupation de la France par l’armée allemande pendant la
guerre de 39/45.
Des résistants français amis de mes parents, dont le docteur qui
me soignait et m'a sauvé la vie (Je le remercie là où il est), ont été
arrêtés sur dénonciation de français collaborant avec l’occupant.
Les uns furent déportés (comme mon bienfaiteur) et n'en sont pas
revenus, d'autres exécutés en France.
Mais, qui décidait de la peine capitale ? La justice française ? Non,
l'autorité de la gestapo allemande.
Qui était chargé de cette mise à mort? La milice française? Non,
jamais, mais toujours les soldats allemands.
Il en fut de même pour Jésus
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Ici, à l'identique, « l'ensemble du peuple français » dont j’étais et
suis toujours, n'est pas responsable de la dénonciation des amis de
mes parents ni de leur mort en four crématoire ou sous les balles
du peloton d'exécution. Par conséquent, le peuple juif d'alors et à
plus forte raison celui d’aujourd’hui, ne peuvent être tenus pour
responsables du supplice et de la mort de Jésus.
Les chefs de l’église juive de l’époque avec Caïphe à leur tête,
voyaient d’un mauvais œil cet homme qui ameutait les foules et
leur parlait de Dieu.
Ils se sont sentis dépouillés de leurs prérogatives religieuses. C’est
alors que certains d'entre eux l’ont dénoncé aux romains, à leur
chef Pilate, le procurateur de la Rome occupante de la Palestine.
Ce dernier était puissant et sévère, soucieux d’être respecté et
probablement de garder son poste.
Il se débarrassa donc de Jésus pour éviter que ces regroupements,
même pacifiques, ne dégénèrent.
C’est donc bien à lui "Pilate" et non aux juifs, qu’il faut imputer
cette condamnation injuste. Pas plus d’ailleurs qu’à l’ensemble des
romains de l’époque ou ceux qui habitent la ville de Rome
aujourd'hui, ni de le reprocher à tous les italiens actuels !
Mais voilà, la foi en Jésus et au Dieu des juifs s'est développée. Elle
s'est répandue dans tout l’Empire Romain.
De là est née l’équivoque.
Imaginez le dialogue suivant entre romains et missionnaires de la
foi chrétienne arrivants dans leur pays :
Romains: Qu'est devenu votre Messie ?
Missionnaires: « Il est mort ! »
Romains : « Ah bon, et comment ? »
Missionnaires : « Ben… Ce sont vous les romains qui l’avez torturé
et mis en croix ! »
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Vous voyez la suite ! Le message ne serait pas passé.
Donc la réponse ne fut pas celle-ci, mais probablement évasive, du
type:
« Les chefs des prêtres juifs ont « demandé » sa mort! »
Ce qui n'est pas faux, manquait de précision, mais était
politiquement correct.
Et voilà le poids de ce crime affreux a changé de responsable, les
juifs ont endossé cette responsabilité et cela dure depuis des
siècles !

CH 4 - La Croix

Maintenant continuons sur des précisions, disons techniques,
comme celle de la forme de la croix.
Déjà, les croix n’étaient pas comme nos crucifix, elles avaient en
fait la forme du T. Des poteaux étaient fichés en terre et y restaient
entre chaque exécution. Lorsque l’on avait une personne à
crucifier, celle-ci portait sur ses épaules la traverse horizontale.
Cette pièce de bois que l'on appelle le "patibulum" mesurait
environ deux mètres de long. Elle devait peser entre 50 et 70 kgs,
ce qui est lourd, mais peut être porté par un homme seul.
Les croix que l'on voit sur les tableaux représentant la crucifixion
pèseraient plus d'une centaine de kilos, donc impossible à porter.
Le poteau fixe était découpé en forme de tenon dans sa partie
haute pour permettre l’emboitement de la traverse qui, elle, était
percée d’un trou ajusté à la forme du haut du poteau. Une fois le
supplicié cloué sur la traverse, on emboitait ce morceau de bois
dans le tenon. Ainsi était reconstitué un grand T.
Contre le poteau, à 80 centimètres du sol, était fixée une cale en
bois, sur laquelle on clouait les pieds du condamné.
Vous voyez, on est loin de l’immense croix de plusieurs mètres de
haut surplombant la foule. D’ailleurs, souvent, on laissait les corps
pendus plusieurs jours et les chiens errants venaient dévorer les
Page 11

jambes des suppliciés. Après, on les jetait dans une fosse comme
des déchets… Le but étant de les avilir complètement.
Qu’en fut-il du corps de Jésus, je ne sais, mais je pense qu’en raison
de la Pâque juive, les romains ont accepté que les trois condamnés
soient descendus de leur croix.
Certains prétendent que le Christ a survécu au supplice de la croix,
ce n’est sûrement pas le cas, car il ne faut pas oublier que c’est
l’armée romaine qui était en charge de l’exécution de la sentence
de mort. Les romains étaient très organisés, stricts et je vois mal
comment un soldat aurait pu donner le corps d’un supplicié à
quelqu’un sans s’assurer de sa mort… le centurion et les hommes
sous ses ordres n’auraient pas pu faire une telle erreur ou se
permettre un tel simulacre. Ce genre de comportement n’est pas
militaire, les sanctions auraient été radicales pour eux.
Les énormes clous forgés furent plantés non dans les paumes, où
il n’y a que de la chair, mais dans le centre des poignets, entre les
os. Il en fut de même des pieds, les clous passant entre les os des
chevilles.
Ceci ne donnait pas la mort, car on ne perçait aucune veine
importante, mais les suppliciés devaient forcer sur leurs jambes et
tirer sur leurs bras pour remonter leur torse et respirer. En plus de
la douleur, ils perdaient leurs forces. A la fin, épuisés, ils mouraient
asphyxiés, faute de pouvoir respirer.
Jésus, semble-il, malgré sa force physique est mort relativement
vite. La flagellation épouvantable avec le chat à sept queues l'avait
vraiment très fatigué. On avait même dû le faire aider pour porter
le patibulum jusqu'au sommet du calvaire.
Le chat à sept queues était un fouet composé de sept grandes
lanières de cuir terminées par une bille de plomb.
A chaque coup de fouet un lambeau de chair était arraché, donc
sept à chaque fois… quand on sait que le Christ fut condamné par
Pilate à 60 coups ! D'ailleurs, il semble que les soldats aient dû
s’arrêter avant la fin, car le condamné serait mort sous les coups
et ainsi ils n’auraient pas pu le crucifier !
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CH 5 - La résurrection de Jésus.

Jésus est ressuscité le troisième jour après sa mort. Là c’est
vraiment sûr… Mais il n’a pas profité d’un passe-droit car nous
"ressuscitons tous", trois jours après notre décès !
En fait, le mot "ressusciter" n'est pas vraiment parlant. Ce serait
mieux de dire, "nous nous retrouvons vivant sur un autre plan de
connaissance, sur un autre plan de vie."
Revenons à notre constatation d’origine et relisons notre phrase
clé :
« Nous ne sommes pas des humains, mais des Esprits qui utilisent
des corps physiques pour vivre sur terre momentanément. »
Donc Jésus n’étant pas un humain, mais un esprit, c’est ce dernier
« l’Esprit » qui s’est désolidarisé du corps physique, que lui avaient
donné ses parents et, c’est l’Esprit, qui est reparti au « Ciel »,
comme on le dit habituellement. Pour tout le monde c’est le même
chemin !
Trois jours minimum après notre mort, c'est d'ailleurs souvent le
délai que l'on s'impose avant de procéder aux obsèques dans nos
régions.
Je ne vois pas comment Dieu aurait usé, d’une façon ou d’une
autre, de sa capacité en avantageant Jésus. Ce serait injuste, de
l’abus de pouvoir. Si Dieu est parfait, cela est hors de question.
Jésus a été conçu normalement.
Jésus est mort douloureusement, comme beaucoup d’entre nous.
L’âme de Jésus a quitté la sphère physique trois jours après,
évidemment.
Jésus reviendra sur terre s'il le souhaite, en prenant un nouveau
corps, comme vous et moi.
Page 13


En fait, les esprits incarnés ou non évoluent sur des plans différents
du plan physique.
Lors de la naissance d’un enfant l’esprit se manifestent sur notre
terre grâce à ce corps. Tout naturellement lorsque le corps n’est
plus utilisable, il continue à exister tout aussi naturellement sans
cet outil.
La mort n’existe que pour les corps.
Donc, Jésus est mort de corps et c’est « l’esprit qui utilisait ce
véhicule » qui, comme on le dit dans les textes, est monté au Ciel.
Il est passé de ce monde à son Père, comme tout le monde.
Alors le corps me demanderez-vous, est-il resté sur terre ?
Déjà une précision, si Jésus est monté avec son corps au Ciel…
traduisons : passé de ce monde physique au monde spirituel, il va
se retrouver tout seul avec un corps sur un monde qui n’en
contient aucun ! Quel intérêt cela pourrait avoir ? Difficile à croire!
Lors de l’Ascension, les apôtres l’on vu s’élever dans les airs «en
corps astral», c’est évident, tout comme Marie lors de
l’Assomption.
Là encore cela n’enlève aucune valeur au phénomène ni à ma foi,
tout au plus une précision qui me donne à croire encore plus fort.
C’est super, comme on le dit de nos jours, de l’avoir vu « monter».
J’y crois, car pour ma part j’ai été témoin de quelque chose du
même genre lors de funérailles en 2001. J'ai bien vu l'Esprit de la
défunte, sous forme d'une boule de Lumière, s'élever lentement,
puis traversant une fenêtre s'évanouir dans le bleu du ciel. Le choc
fut important et j'ai chancelé, au point qu'une personne ma retenu
pour m'empêcher de tomber. Ce ne fut pas fugace, car j'ai eu tout
loisir d'admirer ce phénomène, disons normal !
Ceci nous ramène à notre phrase que je vous serine depuis des
années :
Page 14


« Nous ne sommes pas des humains, mais des Esprits qui utilisent
des corps physiques pour vivre sur terre momentanément. »
On peut donc en déduire que pour le Christ tout est à l’identique !
Si les gens l’on rencontré après sa mort, c’est comme dit plus haut
en corps astral, et c’est ce corps qu’ils ont pu voir lors de ses
dernières apparitions.
Là encore, cela ne change rien à la vérité de base.
Alors revenons au corps physique du Christ Jésus? Qu’en a-t-on fait
s’il n’est pas passé dans l’autre monde ?
Là, je ne sais pas de façon certaine, mais on peut avancer plusieurs
suppositions.
La première et qu’il fut jeté dans la Géhenne, la décharge
municipale, avec les deux autres suppliciés, ce qui était la
coutume. Barbare me direz-vous… mais cette manière de faire
existe encore de nos jours ! Oui, souvenez-vous, pour éviter toute
existence, même posthume, n’a-t-on pas jeté le corps de Ben
Laden en pleine mer !
Là, comme pour Jésus, le but recherché était d’annihiler jusqu’au
souvenir et tout risque de pèlerinage.
La seconde supposition, plus plausible à mes yeux, est que le corps
ayant été réclamé par Joseph d’Amathie en raison de la Pâque
juive proche, fut mis dans son tombeau.
Et après ?
Nous savons quelques yogis au cours des siècles se sont "auto
consumés". Leur corps s’est transformé en un instant en un petit
tas de cendres. Ceci a été constaté plusieurs fois en présence de
témoins. On a mis cela sur le compte d’un trop plein d’énergie
cosmique, l'auto combustion.
Si cela fut le cas pour Jésus, cela expliquerait que son corps ait
disparu après sa mort et conforterait la véracité du Saint Suaire de
Turin. Imprimé, comme flashé de l’intérieur, avec des détails qui
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confirment ce que nous avons dit plus haut sur l’emplacement des
clous dans les mains et les pieds.
Tout ce que nous venons de voir est-il important ? Pas vraiment,
vous pouvez continuer à croire comme avant et ce n’est pas grave,
seulement improbable.
Si seulement deux personnes Jésus et Marie sont montées au Ciel
avec leur corps physique, je n’en vois pas l’intérêt… Je suis
vraiment dubitatif.
Oh pardon, je viens de faire une erreur, une imprécision. Les textes
nous disent qu'Elie, le prophète, a lui également été emporté Ciel
sur un char de feu… donc ils seraient trois là-haut ? Non, deux, car
aux dires de Jésus lui-même, Elie était déjà revenu sur terre.
Réincarné ? On en reparle plus tard.
Il en va de même de la croyance de la « résurrection de la chair » à
la fin du monde.
Si comme il est écrit : les morts sortiront de leur tombeau au
dernier jour… cela va faire vraiment du monde sur terre !
Page 16
Suite sur Jésus, quelques précisions, 2 ème partie
PS : si vous voulez répondre ou réagir à ce message mais ne désirez pas ou ne pouvez vous inscrire pour le faire, mettez votre réponse par mail au :
viard751@gmail.com
Benoît le fera paraître demain de façon anonyme si vous le désirez.
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